MARINA TSVÉTAEVA

NEUF LETTRES avec une dixième retenue et une onzième reçue

1922. Marina Tsvétaeva quitte Moscou pour rejoindre son mari réfugié à l'étranger. Le 15 mai, elle arrive à Berlin, première étape de l'émigration russe ; un Berlin en grande effervescence intellectuelle. Elle rencontre Abraham Vichniac (1895-1944), le directeur d'Hélicon, une maison d'édition qui l'a publiée, avant sa venue. C'est à lui qu'elle adresse ces lettres brûlantes et lucides qui resteront sans réponse ou presque, jusqu'à cette onzième reçue en octobre ailleurs qu'à Berlin définitivement quitté.

1932. Le centre de l'émigration russe, c'est alors Paris. Marina Tsvétaeva vit dans la banlieue, difficilement. Plus personne ne veut de sa poésie, même en français ; elle écrit des proses, des récits de la mémoire. Elle revient à ses anciennes lettres : elle les traduit, plutôt les transcrit, tant elle est dans l'intimité de la langue française, ajoutant une Postface ou Face posthume des choses qui, les achevant, achève ce bref roman épistolaire.

ISBN 2-905471-02-6 - Collection l'épistolaire - 64 pages
114 x 162 mm à l'italienne - relié sous étui ~ 15,25 €