MARINA TSVÉTAEVA

QUINZE LETTRES À BORIS PASTERNAK

rassemblées, traduites & annotées par Nadine Dubourvieux

De sa relation avec Marina Tsvétaeva, Boris Pasternak estime qu'il aurait « dû y consacrer tout un livre, tant nous vécûmes alors de choses en commun, d'événements joyeux ou tragiques... Nous étions amis. Je conservais environ cent lettres d'elle. » Lettres qui furent pour la plupart égarées pendant la dernière guerre. Les deux poètes n'étaient entrés en relation qu'une fois loin l'un de l'autre ; Tsvétaeva partie à Berlin. Pasternak la découvre alors par ses vers. Bouleversement. Il lui écrit et lui fait parvenir Ma Sœur la Vie. Éblouissement — Averse de Lumière d'où sourd un intense échange de lettres, manuscrits, dédicaces... qui culmine avec la Correspondance à Trois avec Rilke (1926), puis retombe et s'épuise dans la non-rencontre de 1935. « Ces deux poètes, de même âge, de même puissance, ne se trouvèrent l'un l'autre que dans l'irréparable séparation — que dans les lettres et les vers, comme dans la plus ferme des étreintes terrestres. »

ISBN 2-905471-12-3 - Collection l'épistolaire - 128 pages
114 x 162 mm à l'italienne - relié sous étui ~ 19,10 €